Prise en otage de « l’État de droit ? »
Si oui, comment le « libérer » ?…
Dr. Lucien Samir Oulahbib, Dr. Isabelle Saillot
Sauver sa peau en Israël (qui aurait dit-on le « droit », formel, de se défendre…) faire la fête sans être harcelé en France « résister à l’oppression »( selon l’article 2 de la DDHEC), est-ce, désormais, « d’extrême » voire d’« ultra-droite » ?… On serait tenté de le penser à entendre et lire certains qui préfèrent par ailleurs banaliser ou lisser sur plusieurs siècles la statistique des impérities touchant à la « personne » alors que se trouvent confondus se faisant constats historiques et politiques, ce qui biaise la donne ; car si en effet « le sentiment d’insécurité » peut paraître « relatif » selon les « ressentis » et leurs époques, il n’empêche qu’au moment où il est « vécu » le « sentiment » s’avère être un jugement effectif de l’action (disait Pierre Janet) ; quand bien même serait-il « seulement » subjectif…
De toute manière, cela passe nécessairement et au tout départ par un constat humain qui ensuite cherche à valider, en citoyen, ses dires… Or, il s’avère que le déni écartant, effaçant, d’emblée, la source de la dénonciation -car jugée soit peu fiable par nature soit par décision d’autorité- décide en fait et ce de façon injustifiée que la corrélation entre ce signifiant, le sentiment d’insécurité, et ce signifié, l’assassinat réel, lui, serait, par exemple, soit l’illustration d’une « panique identitaire » de style « sioniste » également par exemple, d’où l’impossibilité de manifester contre « l’antisémitisme » (comprenne qui pourra) soit un « fait divers » banal lissé lui aussi sur mille ans ; et s’il devient un « fait de société » ce serait plutôt disent certains sous la forme de ces conflits légendaires et séculaires du style « Roméo et Juliette » sans parler de « la guerre des boutons »… Ou, alors, la résultante d’un « apartheid systémique » qui ferait alors de tel « assassinat, viol, kidnapping », plutôt un acte « de résistance » et non pas, déjà, de « terreur » pourtant invalidé, semble-t-il, par le dit « droit international »…
En tout cas ce n’est pas comme cela que « marche » le droit en soi puisque celui-ci, non seulement par son habeas corpus « occidental », mais dans toute société énonce qu’il s’enracine dans l’individu d’abord lorsqu’il subit une injustice. Quitte ensuite à ce que celui-ci prouve ses dires puisque l’on ne peut, en droit, accuser autrui sans vérification (sauf dans les sectes…).
Or, précisément, en décidant, arbitrairement, que untel aurait droit de vie et de mort sur un autre au nom d’une injustice passée, présente, voire future (« si ce n’est toi c’est donc ton frère…) revient non seulement à adopter l’idée de vengeance collective, mais à dénier tout processus de justice se basant sur des actes individuels et non pas communautarisés…
Il semble bien pourtant que « nous » assistons à la montée en puissance de ce déni même de droit basé désormais sur le « deux poids deux mesures » (un an ferme pour « l’ultra » 35 heures de TIG pour un « jeune homme » accusé d’avoir traîné avec une voiture volée un policier) ; et cette démesure qui se voile sous les traits bonhommes de la relativisation, bonne en soi pourtant cela dépend, s’avère désormais obligée (si tu ne m’accueilles pas dans ta demeure, meurs !) confondant ainsi humanité solidaire (qui devrait être prise en charge par l’ONU plutôt) et égalité des droits : s’il est en effet possible de secourir autrui voire de l’aider à obtenir ce qu’il ne peut avoir dans son propre pays d’origine, delà à ce qu’il possède, à l’identique immédiatement et sans réciprocité, ce que d’aucuns auront acquis durant des siècles, tels les Juifs en France, et ce sous peine de traiter ce pays de « raciste » ou « anti-français » dans le cas contraire,
il y a là un pas qui confond inégalité et injustice et par là légalité et légitimité, du droit : l’on peut certes légiférer à outrance dans un sens opposé -et toutes les structures, les plus totalitaires soient-elles ont leur « droit », mais delà à rendre un tel arbitraire « légitime » il y a là un décalage entre habiller légalement de tels oukases et les considérer comme allant réellement dans le sens du développement en qualité de tout un chacun…
Aussi vouloir inviter chez « soi » qui l’on veut, et ainsi aimer être considéré comme un être entier et non pas une « particule élémentaire » interchangeable et programmable, le tout sans maugréer sans se plaindre, s’avère être pourtant catalogué de nos jours d’extrémisme, de conspirationnisme et autre « isme » ce qui semble bien être le début ou la fin d’une disparition, celle de l’État dit de « droit », au profit de l’arbitraire, mais maquillé en « petit ange » selon que l’on sera « puissant ou misérable »….
CONTENT :
PRISE EN OTAGE DE « L’ÉTAT DE DROIT ? »
Par Dr. Lucien Samir Oulahbib, Dr. Isabelle Saillot
LA GENÈSE DU CALIFAT
Par Louis Chagnon
LA FIN DU MYTHE DE “L’ ÂGE D’ OR” ANDALOU
Par Dr. Elvira Grözinger
POURQUOI COMBATTONS-NOUS ?
Par Pierre Lurçat
INTERVIEW DE BAT YE’OR SUR LA GUERRE « SWORDS OF IRON »
(GLAIVES DE FER)
Par Véronique Chemla
ISRAEL A LA CROISEE DES CHEMINS
Par Jean-Pierre Lledo
Civilization of the 21st Century: Genome of Security
by Dr. Oleg Maltsev
AUX CHAMPS. À Octave Mirbeau
Par Guy de Maupassant
TRAITÉ DU GOUVERNEMENT CIVIL
By John Locke
LA QUESTION DE LA « SOCIÉTÉ DIVISÉE EN DEUX ». Sur l’échec, contemporain, du « Droit-à-portée-de-main »
Par Lucien Oulahbib
LE TOTALITARISME EN MARCHE CHEZ L’ENFANT JUSQU’À L’ÉDUCATION SEXUELLE ET LA THÉORIE DU GENRE
Par Nicole Delépine
DU CONTRAT SOCIAL
Par Jean-Jacques Rousseau
SAVING FREEDOM: NOTES ON LEOPARDI’S RESPONSE TO MODERN SELFISHNESS
By Marco Andreacchio
ORIGINE DU DOGME ANTINUCLEAIRE
Par Michel Gay
UN ASPECT DE LA PHILOSOPHIE DES RELATIONS INTERNATIONALES : LA PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE
Par David Cumin
« FACE A L’OPACITE DU MONDE »
Par Evelyne Tschirhart
LES PROVINCIALES. AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
Par Olivier Véron