LA GENESE DE LA SCIENCE ET LE SENS DE L’EVENEMENT

Eduardo Caianiello
(EHESS – EIRONEIA)

SYNOPSIS
Dans cet essai je me propose de rétablir le Temps en tant que dimension pure apriori de l’enquête scientifique. La thèse défendue est que le temps t se manifeste dans l’événement e, révélé – et donc mesuré – par la fréquence f, que je reformule comme f=e/T à la place de f=1/T .
Pour exposer cette thèse, j’ai choisi une méthode dialectique, en l’opposant aux idées d’Henri Poincaré, en ce qu’elles expriment la position d’une entière époque scientifique. En négatif j’affirme qu’Henri Poincaré a raté la notion mathématique rigoureuse (galiléenne) de temps pur, et donc d’Isochronisme, et cela puisqu’il a pulvérisé l’événement, ce dernier étant pour le temps ce que le corps est pour l’espace. Je chercherai de démontrer qu’avec sa vision du temps, Poincaré ne peut pas rendre compte du noyau le plus essentiel de sa vision, à savoir de son idée occasionaliste et génétique de la science, de sa forme donnée, et des dynamiques qui en jalonnent les allures fondamentales.
Positivement, l’idée centrale de cet essai est qu’à côté du principe de raison suffisante, l’événement est le fondement de la Loi d’Isochronisme, dont la nature logico/métaphysique est d’exprimer le principium individuationis de tout phénomène physique, en sa pureté mathématique et expérimentale.

http://www.dogma.lu/pdf/EC-GeneseScience1.pdf