Modèle épistémique et sémiologie chez Comte à partir d’une lecture d’Angèle Kremer-Marietti

Zeïneb Ben Saïd Cherni
Professeur à l’Université de Tunis

La réflexion sur la sémiologie chez Comte a constitué un axe de réflexion original qui a préoccupé Angèle Marietti depuis son travail de thèse sur l’anthropologie positiviste de Comte et s’est étalé sur ses écrits suivants entre le signe et l’histoire : son article dans une revue canadienne de sémiotique2, puis dans son dernier ouvrage Le Kaléidoscope épistémologique d’Auguste Comte3. L’idée-force d’Angèle Marietti est que la pensée de Comte est régie par une approche épistémique sémiotique dont les origines sont d’ordre mathématique. Les abstractions nécessaires ou « le général abstrait », qui prend ses distances à l’égard de la pratique, est l’une des exigences du positivisme par laquelle il se démarque d’ailleurs de l’empirisme. Toute pratique doit être précédée par une théorie. Pour se livrer aux observations notre esprit a besoin d’une théorie quelconque, admet Comte.

http://www.dogma.lu/pdf/ZBSC-ComteAKM.pdf