Lucien-Samir Oulahbib
Peut-on établir une échelle d’évaluation de l’action humaine la plus rationnelle qui soit ? C’est-à-dire suffisamment probante pour être à même de renforcer positivement la morphologie humaine qui créé l’action et aussi celle qui la fait sienne ?
Pour y répondre, il s’agira de faire le point sur la réalité conceptuelle permettant une telle problématique. Le but ultime étant de définir précisément en quoi une telle évaluation permettrait non seulement d’affiner positivement la morphologie de l’action humaine, mais d’en être la condition même d’émergence, surtout lorsqu’elle cherche à combiner devoir être et mieux être. Ce qui implique d’évaluer à la fois l’élaboration de l’action et l’effectivité de son résultat, c’est-à-dire de mesurer aussi la rationalité cognitive, instrumentale, axiologique, dans leur apport effectif en contenu morphologique qui conserve, affine, une pluralité et un ordonnancement, positivement ou négativement, dans des théories, des objets, des pratiques, qui sont, tous, des comportements. Il s’agira d’en expérimenter la plausibilité par une série d’exemples.